Notes

1  Peter Gay, for instance, described it as ‘an autobiography at once candid and canny, as tantalising in what it omits as in what it discloses’ (Gay, 2006, p. 104).
2  ‘Bien que le rêve se présente à nous sous forme d’images, Freud ne l’étudie pas comme une structure visuelle mais comme un texte. (…) Le plus frappant dans la démarche freudienne est la transformation des images en mots.’
3  ‘C’est de l’évanescence du langage dans la séance que naît une part non négligeable du processus de la cure. (…) Dés lors, comment faire si l’on veut dire quelque chose de l’échange tel quel, et des mots? Il faut évidemment les réinventer en laissant parler son contre-transfert. Il n’y a pas d’autre solution. (…) Dans les bons cas, donc, les mots inventés ne sont pas ceux de la réalité, mais ne changent ni la force ni le sens de ce qui a eu lieu. Au contraire : ce que l’analyste après la séance va placer dans la bouche du patient comme dans la sienne n’est sans doute pas vrai. Mais c’est justement parce que ce n’est pas vrai qu’il y a quelque chance que cela soit bien trouvé.’
4  ‘Mais nous ne pouvons désormais perdre de vue ce primat de la référence au fait de la création littéraire, qui cherche dans l’instrument métapsychologique une expression adéquate – et non un “dépassement” de la littérature par la “science”.’
5  ‘Autant il convient de se montrer réservé à l’endroit des interprétations psychanalytiques des textes littéraires, autant il nous
paraît nécessaire de mettre en évidence les liens qui unissent la psychanalyse à la littérature, des liens plus forts, plus intimes qu’avec les autres créations artistiques comme la peinture et la musique.’